Sortir de l'oubli des personnages du passé est un travail prenant mais passionnant. Au départ, nous connaissons les noms de nos grands-parents, de quelques arrières-grands-parents peut-être, rarement plus. L'histoire familiale devient floue lorsqu'on regarde au-delà d'un siècle en arrière; elle est alors un mélange de traditions plus ou moins fiables, d'ouie-dire et de fantaisie. En outre, beaucoup portent un nom de famille sans connaître sa signification ou son origine, et sans même s'être posé la question.
Lorsque Marc et Cédric Lambelet ont entamé des recherche sur leur famille en février 2002, ils ne savaient pas où cela les mènerait; l'examen de documents anciens conservés dans diverses archives a jeté une lumière sans précédent sur l'histoire des Lambelet. Puis en été 2003, alors que s'achevait les investigations des deux frères, certains membres de la famille ont fondé l'Association des famille Lambelet, ce qui a relancé et étendu les recherches.
Ce document fait état des résultats de ces travaux. Trois ans et demi de quête, c'est trop peu pour apprendre tout ce qu'on voudrait sur la famille, d'autant plus que dans le même temps un arbre généalogique des Lambelet de Suisse et d'ailleurs a été construit. C'est pourquoi cet ouvrage n'est qu'une première édition susceptible d'être augmentée, améliorée, voir corrigée.
Malgré tout, sa lecture permettra de se plonge dans des époques révolues et de faire la connaissance de personnages dont les noms et le souvenir s'étaient effacés depuis longtemps.
Première étude complète traitant des Lambelet. Ce livre retrace l'histoire de cette famille à partir de son ancêtre éponyme au 15è siècle jusqu'à nos jours. Les différentes branches de la famille sont étudiées, qu'elles soient neuchâteloises (originaires des Verrières, de Saint-Sulpice, de la Côte-aux-Fées, etc...), vaudoise (de Forel(Lavaux), Epesses, Cully etc...),fribourgeoises (des Montet/Frasses), et d'autres encore. On s'est aussi intéressé aux lignées éteintes et à celles qui se sont établies hors de Suisse (France, Brésil, etc...).
Une partie est consacrée à des patronymes proches de Lambelet, comme Lambelin, Lambelot, Lambelly,Lamblet, etc... Un index des noms de personnes mentionne plus de 100 noms de famille et plus de 450 individus. La plus part des informations contenues dans ce livre sont inédites, directement tirées des archives officielles. 220 notes renvoient aux sources qui ont livrées les renseignements.
Cet ouvrage de 156 pages contient 40 photographies, quelques plans de situation, 12 encadrés expliquant le contexte historique et géographique et apportant des anecdotes.
Outre les membres de la famille, ceux qui s'intéressent à la généalogie et l'histoire des villages des Verrières et de Forel(Lavaux) apprécieront le livre
L'ouvrage peut-être obtenu pour la somme de 65.- CHF plus frais d'envoi, 10% de rabais à partir de trois (3) exemplaires et ceci en adressant directement votre commande à :


Marc Lambelet
Sous la Côte 333
CH-2902 Fontenais
Tél. 0041 (0)32 466 73 69
marc.lambelet@bluewin.ch
Au pays de Vaud, Jonas exerça son métier de charpentier. En 1625, il épousa une jeune femme de 25 ans, Françoise De Gruffy. Elle appartenait à une famille noble de Saint-Saphorin et Chardonne. L’année suivante naquit leur fille Magdelaine alors qu’ils habitaient à Corsier-sur-Vevey.
En 1627, la famille s’installa à Forel (Lavaux). La raison de ce déménagement est donnée dans un document d’époque qui parle de Jonas Lambelet « ayant travaillé de son art de charpentier et en après estant entré en une bonne alliance (de mariage) et par moyen d’icelle ayant une grange et possession appartenant à sa bien aymée femme, existante sus le mont de la présente parroisse ( de Villette) ».
Cette grange habitable et le terrain attenant étaient situés sur le territoire de l’actuelle commune de Forel, au lieu-dit Es Carboles’ (autrefois nommé En la Grange au Grivet’)
Apparemment, la petite famille ne se déplaçait pas seule ; il est probable que la mère de Françoise De Gruffy, Susanne Dumur (veuve depuis plusieurs années), accompagna son gendre à Forel où elle est citée en 1627. Quant au père de Jonas, Jehan Lambelet dit du Gay, on ne sait pas s’il a suivi son fils dans tous ses déplacements ; une seule chose est sûre : il était à Forel en 1635 lorsqu’il fut condamné à une amende pour avoir coupé des sapins dans une forêt proche du domicile de son fils.
Jonas Lambelet fut bien accueilli à Forel et il chercha rapidement à devenir bourgeois de ce qui était la paroisse de Villette. Il fit sa demande le 14 janvier 1628 et passa devant les autorités de la commune le lundi 4 février * suivant. A cette occasion se réunirent à Cully le banderet, le Conseil et le rière Conseil de la paroisse de Villette. Ces notables décidèrent à propos de Jonas que « veu la piété, bons ordres et polices y pratiquez, il nous pleust l’admettre et incorporer au nombre de la bourgeoisie et communaulté dedicte parroisse, soubs offre se comporter et vivre si convenablement que Dieu en sera glorifié et tant nous que le reste dedicte bourgeoisie en aurons bon contentement.